Fédération D'armara
Micronation virtuelle du Micromonde Francophone
De longues années de guerre avaient renforcé les six colonies dans leur confédération et dans leur richesse en développement grâce au développement d'une petite industrie avec la guerre, au grand potentiel de développement, comme elle avait appauvri et raffermi dans son royalisme revanchiste le Royaume de Grandbois, isolé sur le plan économique. Tel était l'état de notre futur pays en 1836.
I. De 1836 à la Paix de SpockSomA. Armara, les autochtones et l'immigration
1) La relation avec les autochtones, militaire ou économique
L'expansion continuait sitôt la guerre terminée pour la Confédération, vers l'ouest. Le fort de Poltmond, construit à la frontière varate, est ouvert à la colonisation pour mieux fermer la frontière et établir une protection, garantie par un mur, dont la défense était confiée au Général Jack Tusker (1802-1877). En 1838, un accord de commerce est signé avec les autochtones virnéens, permettant l'échange de fourrures très prisées par les colonies contre des armes à feu ou des produits de l'agriculture armaréenne, mais un réglement de 1839 interdit toute vente d'alcool aux autochtones.
2) L'essor de l'immigration.
La crise qui frappait les vieilles nations du micromonde, soit industrielle pour celles qui s'étaient industrialisées de bonne heure et souffraient d'une saturation des marchés et de la concurrence des manufactures armaréennes en plein essor, soir agricole dûe à un refroidissement du climat provoqué par les émissions de poussières de charbon, provoqua dans les années 1840 l'immigration massive en provenance du Belondor, d'Edoran, de la Russlavie, de la Scanie du Nord, de la Scanthénie, du Krassland ou encore de Nadür. Ces populations nouvelles, attirées par des terres et la promesse d'une vie meilleure remplirent par vagues successives les quatre plus anciens états, puis le Tobanshire et le Portpaïs.
3) Neu-Krassbourg et la ruée vers l'or.
En 1844, tout un village krasslandais conduit par son bourgmestre Abner Schliblitz détourna le navire qui l'emmenait vers Armara pour fonder un Outre-Krassland et ne pas subir le pouvoir des armaréens, fondant à l'embouchure du fleuve Michel en 1844 Neu-Krassau. Ce pôle de l'immigration krasslandaise construit à la frontière méridonale d'Armara fut un lieu de trafic de fourrures, les krasslandais préférant vivre dans les montagnes qu'en plaine, beaucoup se firent trappeurs et se dispersèrent dans les Monts Michel, pour ne revenir qu'en hiver vendre les peaux, qui étaient tannées sur place puis vendues.En 1845, un trappeur découvrit de l'or en grande quantité, ce qui provoqua une ruée vers l'or et donna un coup de fouet à l'immigration qui, ayant en dix ans saturé les 6 états, se massa à Neu-Krassau.
B. Guerre de l'Or et Guerre du Roi
1) La chute de la monarchie grandboisienne
Cette année de 1845 coïncida pour le Royaume de Grandbois à la mort du roi Jean Ier, ce qui fut l'occasion de heurts entre les royalistes revanchistes et vétérans de la Guerre soutenant Jean la Crapule, le prince et généralissime du conflit devenu roi Jean II, contre les opposants (républicains par conviction ou pour appliquer comme Armara le libéralisme qui en faisait la prospérité, bourgeois avides de pouvoir et d'argent, pacifistes ou anti-militaristes, esclaves) menés par John Halfpenny (1796-1879) qui fut nommé Premier Ministre en 1846 après la victoire de sa coalition aux élections. En 1847, il fit proclamer la déchéance de la Royauté, et adhéra en 1848 à la Confédération, lui apportant des soldats dans la guerre qu'elle soutenait.
2) Armara en guerre LA GUERRE DE L'OR (1846-1851)
En effet, la Confédération convoitant l'or neu-krasslandais et appréhendant le développement d'un pays trop riche et trop peuplé qui lui fermerait le sud, tout en voyant d'un mauvais oeil la production massive de peaux sans en prendre part, exaspéra les sentiments "patriotiques" des autochtones virnéens et de leurs alliés turbures, qui déterrèrent en 1846 la hache de guerre, menés par le chef virnée Ours Assis. La guerre déclarée, la Confédération s'empressa de prendre parti pour les autochtones et de s'engager à leurs côtés. Les forces étaient à peu près égales, mais l'apport par vagues de pionniers vers Neu-Krassau risquait à long terme d'avoir raison des soldats confédéraux.
LA GUERRE DU ROI (1847-1854)
Toutefois l'adhésion de Grandbois ne fut pas si bénéfique aux Six devenus Sept et risqua même d'être désastreux, car appuyé par ses partisans, Jean II avait ouvert une guerre de reconquête du pouvoir au nord, obtenant en 1849 l'appui des Varates, ouvrant un front au nord et à l'est de la Confération, qui ne dut son salut qu'à l'effort de son industrie, plus performante que les importations de ses rivaux.
3) Le retour de la paix LA CONFERENCE D'YORK
La guerre s'éternisant, Schliblitz, Ours Assis et les Sept convinrent de se rencontrer à la Conférence d'York en 1851 pour mettre fin au conflit meurtrier. Il fut reconnu à tous les pionniers neu-krassbaliens la propriété de leurs claims ou lots de terre, les brevets armaréens furent mis à la disposition de l'Outre-Krassland, rebaptisé Terre-d'Or (car l'immigration en avait fait un creuset de civilisations) et rejoignant la Confédération, et l'ouverture des capitaux à des investissements réciproques fut convenu. Un numerus clausus de bêtes à abattre fut établi, aux deux tiers pour les autochtones, le tiers restant pour Terre-d'Or, afin de préserver la faune. Enfin, la Confédération Virnéo-Turbure fut reconnue comme pays dans ses territoires et une alliance fut scellée avec les Huit (Seul le nom de Virnéo fut retenu à cause d'une erreur de communication de la part du correspondant de la Gazette de NewBrock, Julius Fouinetout, qui envoya par télégramme les conclusions de la Conférence et manquait d'argent pour payer le dernier mot du message. Son retour fut tumultueux (il prit trois mois à cause d'une crue du fleuve) et le nom était déjà passé dans les esprits).
LA PAIX DE SPOCKSOM
Après cette conférence, la guerre était presque finie. En 1853, le Général Tusker écrasa les Varates devant Poltmond, leur inspirant une telle terreur dans l'intransigeance qu'il y déploya que les derniers survivants migrèrent bien plus au nord et ne revinrent jamais dans cette région. En 1854 enfin, les royalistes grandboisiens furent à leur tour soumis et, bien que par la Paix de Spocksom Halfpenny amnistiât tous les combattants sauf Jean II, condamné au bannissement, s'exilèrent en masse vers le Sud, rejoignant finalement, Jean II à leur tête, les autochtones Moraches, ennemis héréditaires des Turbures, où ils fondèrent Montfis.
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